📌 Alors que les entreprises de + de 50 collaborateurs vont devoir publier leur index Ă©galitĂ© pro avant le 1er mars, ce sujet doit retenir l’attention de toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes.Â
 💡 4 questions autour de ce sujet, et aller plus loin :
-  De quoi parle-t-on ? 🤔
- Qu’elles sont les obligations ? 🔦
- Quelques chiffres ? 📊
- Aller plus loin que l’obligation lĂ©gale ? 🚀
 🤔 De quoi parle-t-on ?
L’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l’,égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Pour faire court, après quelques lois, des directives EuropĂ©ennes, le dĂ©veloppement du dialogue social, des quotas… Le gouvernement prĂ©sente en 2018, un plan d’action pour en finir avec les inĂ©galitĂ©s femmes-hommes.
🔦 Les obligations ?
La loi du 5 septembre 2018, loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a mis en place un outil d’évaluation pour mesurer et corriger les différences de rémunération dans les entreprises. Celles-ci ont désormais une obligation de résultats, et non plus seulement une obligation de moyens.
Tous les ans, les entreprises d’au moins 50 salariĂ©s doivent calculer et publier sur Internet l’“index d’égalitĂ© femmes-hommes”. Cet index prend la forme d’une note sur 100, calculĂ©e Ă partir de quatre critères (pour les entreprises de 50 Ă 250 salariĂ©s) et cinq critères (pour celles de plus de 250 salariĂ©s) :
- Suppression des écarts de rémunération
- la même chance d’avoir une augmentation
- la même chance d’obtenir une promotion
- l’augmentation de salaire garantie
- la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations
Les entreprises doivent atteindre a minima la note de 75 sur 100. Si leur score est infĂ©rieur Ă 75, elles doivent mettre en place des mesures correctives sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 1% du chiffre d’affaires. Selon l’index 2021, 13% des entreprises (près de 3 000) ont obtenu un score de zĂ©ro sur le critère « congĂ© maternité ». Elles sont donc en infraction avec la loi de 2006 qui impose d’appliquer aux femmes concernĂ©es les mĂŞmes augmentations que celles des salariĂ©s durant leur absence.
- Ceci reste une obligation uniquement pour les entreprises de + 50. Mais pourquoi, ne pas proposer la réflexion sur les plus petites structures ? 🤔
📊 Quelques chiffres ?
En 2020, l’écart de rĂ©munĂ©ration entre les femmes et les hommes Ă©tait encore de 14,8 % (source Insee) On apprend Ă©galement sur le site vie publique (ici), que plus l’expĂ©rience est importante, plus l’Ă©cart est important :
Ecarts entre hommes et femmes à expérience professionnelle comparable :
âś” 18,1% (moins de 5 ans)
âś” 22% (5 Ă 10 ans) ;
âś” 25% (10 Ă 20 ans) ;
âś” 27,9% (20 Ă 30 ans) ;
âś” 29,4% (30 ans ou plus).
 (Le site de l’insee apporte tous les Ă©clairages utiles 💡)
🚀 Aller plus loin que l’obligation lĂ©gale ?
Même si les chiffres montrent au fil du temps un léger mieux, ces indicateurs doivent impulser et aider à corriger ces écarts. Maintenant, il y a encore un bel effort à fournir pour arriver à une égalité sans écart. La question est de savoir pourquoi ne pas prendre le sujet à bras le corps, dans toutes les entreprises et pas seulement les plus de 50 ? Une fois de plus, plus le dirigeant s’emparera de cette question tôt, plus celle-ci aura un impact sociétal.
Le SARH reste à votre écoute pour en discuter 🙋‍♀️🙋